« Au sein de la jeunesse du monde réside (…) une réserve de capacité à transformer la société qui attend d’être exploitée. Et la libération de cette capacité devrait être considérée (…) comme une responsabilité sacrée. »

Programme d’autonomisation morale et spirituelle des préjeunes (jeunes agés de 11-14 ans)

Ce programme accompagne les préadolescents dans la prise de conscience de leur propre potentiel et la prise en charge de leur propre croissance intellectuelle, morale et spirituelle, dans le but de leur permettre de contribuer de façon positive à la transformation de la société. Plus spécifiquement, ce programme les aide à :

  • développer leur capacité d’expression;
  • développer leurs capacités d’observation, d’analyse et leur sens critique;
  • développer leur capacité de prendre de bonnes décisions;
  • canaliser leur énergie dans des actes de service à la communauté;
  • développer de profonds liens d’amitié leur permettant de se soutenir les uns les autres dans les périodes de difficultés.

Des groupes formés d’une dizaine de préadolescents se rencontrent ainsi une fois par semaine ou toutes les deux semaines. Avec l’aide de leur animateur, souvent un jeune plus âgé, ils lisent des histoires qui leur permettent d’explorer des concepts tels que l’honnêteté, la justice, l’amour et l’espoir, puis discutent de l’application de ces concepts à des situations auxquelles ils sont confrontés personnellement ou dont ils peuvent être témoins. En réponse aux problématiques qu’ils ont eux-mêmes identifiées et analysées, ils planifient et réalisent des projets de service et, par le fait même, acquièrent une confiance accrue en leur capacité d’améliorer le monde.  Des activités artistiques et sportives font également partie du programme.

Le programme s’appuie sur une conception résolument positive de la préadolescence, cette période-clé de la vie des jeunes débutant vers l’âge de 11 ans et se poursuivant jusque vers l’âge de 14 ans :

Alors que les tendances mondiales dépeignent cette tranche d’âge comme étant problématique, perdue dans les affres d’une mutation physique et émotionnelle tumultueuse, indifférente et égocentrique, la communauté bahá’íe (…) avance résolument dans la direction opposée, voyant plutôt chez le préadolescent un altruisme, un sens aigu de la justice, une soif de comprendre l’univers et un désir de contribuer à bâtir un monde meilleur.