Ô bien-aimés ! Le tabernacle de l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles d’une seule branche.

– Bahá’u’lláh

L’humanité forme une seule famille

Le principe de l’unité de l’humanité est le pivot autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh.

Tout préjugé est destructeur et doit être abandonné

L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient liés à la race, à l’appartenance ethnique, à la nationalité, à la religion, à la classe sociale ou au sexe, soient totalement éliminés.

La science et la religion doivent être en harmonie

Les enseignements bahá’ís dépassent la question de compatibilité et parlent de l’harmonie entre la science et la religion.

La recherche de la vérité est une responsabilité personnelle

Bahá’u’lláh insiste sur le devoir fondamental qu’a chaque être humain de développer ses connaissances en regardant le monde « par ses propres yeux et non par ceux d’autrui ».

Dieu est un et la religion est une

Les enseignements bahá’ís considèrent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, c’est-à-dire que l’univers et toutes les créatures qu’il contient ont été créés par une seule et unique force supérieure.

Les femmes et les hommes sont égaux

Bahá’u’lláh a clairement affirmé, il y a un siècle et demi, que « les femmes et les hommes ont été et seront toujours égaux aux yeux de Dieu ».

La justice est une force qui permet de parvenir à l’unité

Au niveau de l’individu, la justice est cette faculté de l’âme humaine qui permet à chacun de distinguer le vrai du faux.

L’humanité en marche vers la paix mondiale

La « Grande Paix » à laquelle ont aspiré profondément les gens de bonne volonté au fil des siècles, dont prophètes et poètes nous offrent la vision depuis d’innombrables générations et dont les livres saints de l’humanité ont toujours renfermé la promesse, se profile enfin à l’horizon mondial.

Les extrêmes de richesse et de pauvreté doivent être abolis

Les Écrits bahá’ís enseignent que l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté est un principe dont la mise en œuvre est vitale pour parvenir à l’unification de la famille humaine et à l’édification d’une société mondiale pacifique.

La question des extrêmes de pauvreté et de richesse porte essentiellement sur la nature des relations qui lient les individus, les communautés et les nations. De nos jours, la plus grande partie de la population mondiale vit dans des sociétés caractérisées par des relations de domination – que ce soit la domination exercée sur autrui par une nation, un peuple, une classe sociale, un groupe religieux ou ethnique ou un sexe sur l’autre. Pourtant les sociétés ne peuvent s’épanouir dans un milieu qui favorise l’inégalité d’accès aux ressources, à l’acquisition des connaissances et à une participation véritable à la vie de la société.

La richesse matérielle est sans nul doute essentielle à la réalisation des objectifs que se fixent les individus et groupes humains mais les ressources humaines et matérielles disponibles doivent être utilisées pour le bien de tous à long-terme et non pour en avantager certains à court terme. Cela n’est possible que lorsque la coopération devient la base d’une activité économique organisée. ‘Abdu’l-Bahá affirme que la coopération donne vie à la société tout comme la coopération des éléments qui composent l’organisme humain peut seule le maintenir en vie :

La base de la vie est l’assistance mutuelle et l’entraide générale et […] la suspension de cette réciprocité provoquerait aussitôt la destruction et le néant. Plus le monde aspire à la civilisation et plus cette importante question de coopération devient manifeste.

– ‘Abdu’l-Bahá

Ainsi, l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté doit être abordée à l’échelle mondiale : « Poser les bases d’une civilisation mondiale revient à créer des lois et des institutions de nature et de portée universelles. »

Pour en connaître davantage sur la foi bahá’íe, visitez le site Web officiel de la communauté internationale bahá’íe :